Réparation d’une sculpture en zinc d’art ( » Régule « ) de Louis Moreau

Le régule de Louis Moreau avant réparation

Aspect avant réparation

La signature de Louis Moreau

La signature

Ce groupe en zinc d’art de Louis Moreau date de la fin du XIXème. Il représente un couple étrange et improbable, une Gitane et un chasseur (préhistorique?) habillé de fourrures.

Le bras du chasseur a reçu un choc et est fêlé. Une soudure est nécessaire. La patine est en assez bon état mais nécessite tout de même un petit entretien.

Vue de la fissure sur le ras

Aspect de la fissure sur le bras

La fissure est bouchée par soudure à l’étain . La réparation est ensuite dissimulée par une reprise de patine.

Soudure de la sculpture de Louis Moreau

Soudure du bras

Le régule de Louis Moreau après réparation

La sculpture après restauration

 

Réparation d’un calice en argent massif du XIXème siècle.

Ce calice en argent XIXème est en bon état . Il présente cependant trois problèmes: Une vilaine soudure à l’étain est assez visible sur le fût entre le noeud et le tube supérieur. Un peu plus haut le tube est enfoncé. La coupe est légèrement penchée par rapport au pied.

Calice en argent XIXème néogothique avant réparation

Aspect du calice avant restauration

Détail de la restauration du calice argent
Détail avant réparation.

 

Pour réparer ces trois points il est nécessaire dans un premier temps de dessouder et d’éliminer complètement l’étain. On pourra ainsi accéder à l’intérieur du tube pour pouvoir le redresser.L’élimination totale de l’étain par chauffage et limage permettra de refaire une soudure à l’argent invisible  et également de repositionner correctement la coupe.

Elimination de la soudure à l'étain.

Dérestauration du calice

Détail du calice après la réparation

Détail après réparation

Calice XIXème en argent après réparation

Le calice après réparation

Eléments pour reconnaitre, identifier le régule et le différencier du zinc , des alliages d’étain et du zamac

L’article précédent Définition et composition du « régule » . Différence entre régule, zinc d’art et zamac. traitait de la composition de ces différents métaux. Dans la pratique courante on ne connait pas la nature chimique du métal , il est donc intéressant de connaitre les différents éléments permettant d’identifier un métal de couleur grise dans le domaine de l’objet d’antiquité.

J’utiliserais ci dessous les termes de « zinc d’art » pour désigner l’alliage de zinc  , « régule » pour désigner l’alliage étain-plomb-antimoine .

Le zamac n’étant pas présent pour des périodes antérieures à la seconde guerre mondiale ne sera pas systématiquement évoqué.

Aspect de la cassure

La présence d’une cassure donne des éléments précieux d’identification. Le grain de la cassure du régule est beaucoup plus fin et plus terne que celui du zinc d’art qui présente une cristallisation plus grosse , plus visible et plus brillante si la cassure est récente. Sur le zinc d’art la cassure est plus irrégulière.La cassure du zamac ressemble a celle du régule.

aspect du régule au niveau d'une cassure

Aspect de la cassure du régule

 

Cassure du simili bronze ou bronze composition

Aspect de la cassure d’un zinc d’art

Epaisseur:

En raison des caractéristiques physiques des deux alliages et des techniques de fabrication le zinc d’art est toujours  relativement peu épais .Le régule  est généralement plus massif. Des petits coups  sur l’objet permettent de  ressentir la finesse du métal. Un son mat sur le régule et un peu plus sonores sur le zinc d’art.

Dureté:

En grattant une partie peu visible (dessous) ou la tranche d’une cassure on peu avec un peu d’habitude facilement identifier le métal: si le contact est relativement mou il s’agit de régule. S’il est plus sec il s’agit de zinc d’art.

Présence de cloques

Dans le cas de la présence d’un revêtement métallique (cuivrage, argenture, dorure) et que celui ci est fortement cloqué il y a de grandes chances d’avoir affaire à un zinc d’art. L’adhérence sur le zinc est en effet assez problématique dans le temps. Le zamac peut également cloquer.

cloques sur du régule

Cloques d’un revêtement de dorure sur régule

Présence de trous aux extrémités

En raison des procédés de fabrication il y a souvent sur le zinc d’art des  trous en particulier sur le sommet des têtes de personnages. Ces trous sont génralement bouchés avec un mastic et ne sont pas toujours très visibles.

présence d'un trou sur un zinc d'art

Un trou sur un zinc d’art

Poids

Le poids ne renseigne pas toujours de façon satisfaisante sur la nature du métal . Il doit être comparé au volume de matière  qui est difficile à estimer car les objets sont souvent creux .  La solution serait de les immerger mais cela n’est généralement pas souhaitable en raison des difficultés de séchage et de la présence de revêtements fragiles. Le régule est plus dense que le zinc d’art et que le zamac.

Aspect du dessous de l’objet

Lorsque l’objet est moulé sur les deux faces il ne peut s’agir de zinc d’art. Le régule n’est pas systématiiquement moulé sur les deux faces. Le zamac est toujours moulé sur les deux faces. Sur les faces non visibles on trouve la présence de petits plots dus aux techniques de fabrication

Présence de marques imprimées dans le métal du type « déposé »

Ce type de marque est spécifique du régule. Il n’y en a jamais sur le zinc d’art

Couleur de l’oxydation

Le régule sans revêtement ou décapé par l’usure prend une coloration gris très foncé

Régule oxydé

Aspect du régule oxydé sur une jardinière de table

 Le zinc d’art oxyde de façon un peu plus claire et surtout assez souvent on note la présence de tâches ou de piqûres blanches pulvérulentes.

Aspect de l'oxydation du zinc d'art (ou simili bronze ou bronze composition)

Aspect de l’oxydation du zinc d’art avec présence de tâches blanches et de piqûres

Le zamac : son oxydation ressemble à celle du zinc d’art .

Nature de l’objet

La fonction de l’objet est importante également, en raison des caractéristiques physiques de ces alliages il existe des différences d’utilisation.

Le régule:   Plus cassant sur de grandes portées les objets sont de formes plus massives. On trouve de fines anses de petite grandeur mais pas de grandes branches de chandeliers par exemple. Les objets couramment rencontrés sont : jardinières de centre de table, cadres, boites, cendriers, petits sujets…Il est très peu utilisé en sculpture (sauf dans les années 30) ou alors pour de tous petits objets de type statuette religieuse ou souvenir.Les sculptures de sujets isolés ou de groupes sont généralement en zinc d’art (ou en bronze).

Le zinc d’art :  Plus raide que le régule il présente cependant souvent des cassures en particulier les bras ou doigts des statues, les branches de chandeliers. Ses utilisations les plus courantes sont les sculptures de plus ou moins grande taille, chandeliers, pendules. Il est dans quelques cas utilisé conjointement au bronze en particulier pour les pendules et chandeliers.

Le zamac: Utilisé pour des objets généralement de style plus moderne quoiqu’on trouve quelques objets de fabrication récente mais de style ancien.

Revêtement

En raison de leur couleur grise ces métaux sont toujours revetus soit d’une patine soit d’un revêtement metallique:

Le régule n’est quasiment jamais patiné aux oxydes il est généralement argenté directement et parfois cuivré puis doré. Dans ce dernier cas la dorure est généralement très mate et peut être confondue parfois avec une peinture dorée. Comme elle est de faible épaisseur on distingue souvent le cuivrage sous les usures.

Le zinc d’art est le plus souvent patiné aux oxydes dans des couleurs vertes à marron avec fréquemment l’utilisation de plusieurs coloris. Dans ce cas on a presque systématiquement affaire à un zinc d’art. La patine est réalisée de manière à imiter celle du bronze mais la difference est toujours visible.Le zinc d’art est aussi parfois cuivré ou laitonné puis patiné. Il peut être également cuivré puis doré pour son usage sur des pendules ,chandeliers ou petits objets décoratifs. Dans ce cas on note souvent la présence de cloques sous le revetement en raison d’un manque d’adhérence.

Le zamac: La plupart du temps argenté voire doré. Jamais patiné

 

Epoque

L’époque et le style de l’objet sont des élément d’identification non négligeables bien qu’insuffisants en eux même.

Le régule est utilisé début XXème pour des objets de style classique ou de petites sculptures art deco

Le zinc d’art est utilisé fin XIXème et début XXème jusqu’aux années 30 pour produire des objets ou sculptures de style classique et de style

Le zamac: Deuxième moitié XXème

Réactivité aux acides

Le régule ne réagit pas aux acides

Le zinc d’art réagit violemment

Soudabilité

Le régule se soude facilement au fer à souder

Le zinc d’art se soude à la lampe à souder ou au chalumeau à l’étain. L’opération nécessite un métal bien désoxydé et une certaine habitude.

Le zamac ne se soude ni au fer ni au chalumeau

 

Restauration d’une sculpture en bronze d’Edouard Delabrière: « Chien de chasse rapportant un canard »

Cette sculpture en bronze d’Edouard Delabrière 1829 -1912  » Chien de chasse rapportant un canard » m’a été confiée car la queue est cassée et a été sommairement réparée.

On ne connait pas grand chose de ce sculpteur animalier en dehors de ses oeuvres . Il a réalisé de nombreuses scènes de chasse.

Le bronze de Delabrière avant restauration

Le bronze « chien ramenant un canard  » de Delabrière avant restauration

La queue est cassée et recollée.

Détail de la sculpture avant restauration

Détail avant restauration

La queue est décollée puis ressoudée en prenant soin de protéger au maximum la patine avac une pâte réfractaire et des chiffons humides.

Préparation avant la soudure

Protection de la patine avant soudure

La sculpture de Delabrière après réparation

La sculpture après réalisation de la soudure.

Il faut ensuite limer et ciseler la partie concernée.

Le bronze de Delabrière après ciselure

Le bronze après ciselure

La patine est ensuite retouchée pour dissimuler la réparation.

Patine du bronze de Delabrière

Retouche de la patine

Détail du bronze "chien ramenant un canard"

Détail après restauration

La sculpture "chien ramenant un canard" après réparation

La sculpture après restauration

 

 

 

Restauration d’une paire de fausses lampes à huile Empire en bronze doré

Ces deux lampes Empire en bronze doré au mercure on souffert et elles présentent de nombreuses cassures.

Elles sont posées chacune sur deux cygnes et ont pour anse des harpies.

Lampes à huile Empire avant restauration

Les deux lampes avant restauration

Une anse est cassée

Cassure sur l’anse

Autre cassure sur une anse

Cassure sur une volute 

Cassure de la base d'une anse

Cassure à la base d’une anse au niveau d’une vis de fixation

Une flamme est cassée

La vis de fixation d’une flamme est cassée.

Prise de couvercle cassée

La prise d’un couvercle est cassée.

 

L’ensemble de ces dégâts sont réparés par soudure en évitant de dégrader les zones proches. Quelques retouches de dorures sont effectuées.

Les lampes restaurées

Les deux lampes restaurées

Réalisation et dorure d’une ceinture en bronze pour un plateau de gueridon en marbre noir et malachite

La ceinture en bronze est manquante sur un gueridon XIXème. Le client m’a confié le plateau afin de monter une ceinture à partir de longueurs en bronzes obtenues par fonte au sable.

Le plateau et les longueurs de bronze

Le plateau et les longueurs de bronze

L’opération consiste à cintrer manuellement mais assez précisément les longueurs afin qu’elles épousent parfaitement les contours du marbre. Le retour sur la moulure de bronze qui va servir à masquer le joint entre marbre et bronze est en effet assez étroit. Il faut donc que le jeu soit réduit au maximum.

Les longueurs sont soudées les unes avec les autres au fur et à mesure et le galbe est constamment vérifié sur le marbre.

ceinture en cours de réalisation

Ceinture en cours de réalisation

Une fois la ceinture complètement soudée quelques opérations sont nécessaires pour ébarber les soudures, reprendre les ciselures et réaliser une soudure qui soit en accord avec le reste des bronzes du meuble. Il s’agit d’une dorure assez uniforme et assez peu patinée.

détail du plateau

détail de la ceinture terminée avec sa dorure

 

Le plateau entier

Le plateau entier

Restauration d’un régule: « Bohémienne  » d’Emmanuel Villanis

Cette sculpture de bohémienne en régule de Villanis a subit une chute . Cela a eu pour effet de la fissurer en provoquant son inclinaison et son instabilité :

 

La bohémienne avant restauration

La sculpture de Villanis est fissurée et instable

 

Détail de fissure

Détail

Pliure du socle et légère fissure.

Pliure sur le socle

Emmanuel Villanis est né à Lille le 12 décembre 1858. Mort à Paris le 28 Août 1914.

Après des études en Italie, à Turin auprès de Odoardo Tabbachi il fait ses premières  expositions en Italie.

En 1885 il s’installe à Montmartre où il restera. Il est un des grands sculpteurs de l’époque Art Nouveau. Le titre est généralement sculpté sur le socle de l’oeuvre. Il a sculpté beaucoup de bustes féminins.

A exposé au salon des artistes Français, exposition universelle de Paris en 1889, exposition universelle de Chicage en 1892.

Titre de l’oeuvre avant restauration

On voit bien ci dessus la pliure et le départ d’une fissure. Ce métal est très fin et cassant. Il faut le redresser avc soin pour limiter la progression des fissures.

signature Villanis

La signature

redressage et soudure d'une fissure

Soudure d’une fissure sur la partie redressée

Ci dessus le métal a été redressé et une fissure a été rebouchée à la soudure étain. Il en sera fait de même sur les autres fissures. Les surfaces sont ensuite émerisées pour enlever l’excédent de soudure puis repatinées.

La sculpture retrouve ainsi sa stabilité et on ne perçoit pas les réparations.

La sculpture après restauration

Après restauration

détail

Détail après restauration 

autre détail
Le titre après restauration 

Autre face

 

Réparation d’une sculpture « La danseuse au cerceau » de Briand ( Editeur Max le Verrier)

Encore une  sculpture de l’Editeur Max le Verrier. Le sculpteur ici est Briand . 29 cm de haut, 17 cm de large.

Le matériau est du régule de plomb  . (Alliage plomb – étain – antimoine). Le cerceau est en laiton.

La cheville est cassée mais l’objet tient encore debout. Malgré une  tige métallique qui renforce d’origine la cheville l’alliage a cassé.

La danseuse au cerceau de Briand

Vue d'ensemble de la sculpture

Le client avait déjà décapé la cheville

Le client avait déjà décapé la cheville

Il faut dans un premier temps réduire la fissure par redressage. La tige intérieure n’a pas cassé.

Ensuite une soudure à l’étain  est réalisée au fer à souder en prenant soin de bien pénétrer en profondeur jusqu’au centre du métal.

Le cordon de soudure

Le cordon de soudure

La soudure est ensuite limée pour retrouver le modelé d’origine. La finition est réalisée au papier émeri.

La cheville retrouve son modelé d'origine.

La cheville retrouve son modelé d'origine.

Reste à réaliser la retouche de patine. La patine d’origine est une patine aux pigments de type peinture. Il faut réaliser une couleur de fond verte et ensuite appliquer par brossage une couleur marron . La difficulté est d’arriver à fondre cette retouche dans le décor existant pour qu’elle devienne invisible.

Détail

Détail

Vue d'ensemble

Vue d'ensemble

Réparation d’une sculpture en régule de Garcia : « Joie » (Danseuse aux cymbales).Max le Verrier éditeur

Un client m’a confié une sculpture signée Garcia et éditée par la maison Max Le Verrier. Il s’agit du modèle « Joie » qui représente une danseuse aux cymbales . Cette statue est en régule de plomb et posée sur un socle de marbre noir. Ce modèle a été produit en de nombreux exemplaires.

La cheville est cassée , en effet tout le poids de la statue et du socle font effort à cet endroit là.

Sculpture avant restauration

Sculpture avant restauration

La cassure est bien nette et le pied ne s'est pas détaché

La cassure est bien nette et le pied ne s'est pas détaché

Sur cette dernière photo on voit bien la cassure grise à grain très fin du régule de plomb.

Le pied est resté solidaire du reste du corps car une âme en bronze rigidifiait l’ensemble.

Aperçu du renfort de bronze dans la cheville

Aperçu du renfort de bronze dans la cheville

Il n’est pas possible d’extraire ce renfort. Un autre renfort en acier va donc être placé dans cette tige de bronze.

Après ébarbage des sections du bronze deux trous sont percés.

Les deux trous sont percés de part et d'autre sur le bronze

Les deux trous sont percés de part et d'autre sur le bronze

Une tige en acier est ensuite introduite.

Mise en place de la tige en acier

Mise en place de la tige en acier

Une soudure à l’étain est ensuite executée.

La soudure terminée.

La soudure terminée.

Il faut ensuite la limer .

Le limage en cours de finition

Le limage en cours de finition

Reste ensuite à recréer la patine à l’endroit de la réparation en utilisant des pigments et à remonter la statue sur son socle.

La cheville après la restauration.

La cheville après la restauration.

La sculpture de Garcia après restauration

La sculpture de Garcia après restauration

Argenture de deux coupes en cuivre galvanoplastique

Ces deux coupes sont en mauvais état , des réparations sont nécessaires.

Les coupes en cuivre avant la restauration

Les coupes en cuivre avant la restauration

Sur la photo suivante on peut observer la face supérieure d’une des deux coupes

On remarque la finesse des ciselures, le modèle d’origine a été particulièrement soigné.

Le décor est finement ouvragé

Le décor est finement ouvragé

Un fût a été soudé sur sa partie supérieure.

Un fût a été précédemment soudé sur la coupe

Un fût a été précédemment soudé sur la coupe

Sur le pied de l’autre coupe le fût a été également soudé .

Soudure à l'étain du fût sur le pied.

Soudure à l’étain du fût sur le pied.

Il faut donc éliminer toutes ces soudures et retrouver un métal bien propre.

Au passage un des pieds s’est démonté complètement

Les différents éléments du pied

Les différents éléments du pied

D’origine le haut et le bas sont assemblés sur la coupe et le pied par un filetage.

La coupe et le pied sont composés de deux épaisseurs chacun :

  • la partie supérieure en cuivre galvanoplastique dont le décor d’angelots est très finement ciselé.
  • la partie inférieure est constituée d’une flasque circulaire en laiton repoussé au centre de laquelle  est soudée une bague filetée destinée à recevoir le filetage du pied.

Ces deux disques sont superposés et sertis sur la bordure.

Le fût est constitué de deux moitiés longitudinales soudées entre elles et aux deux extrémités une pièce tournée comportant le filetage

On remarquera sur l’image suivantel’aspect rugueux du revers du métal déposé par galvanoplastie.

Le cuivre deposé par galvanoplastie est rugueux

Ensuite l’ensemble est décapé pour éliminer l’oxydation et l’ancienne argenture.

Il faut en effet repartir d’une surface saine pour refaire le dépôt électrochimique d’argent tel qu’il avait été réalisé au départ.

L'ensemble des éléments a été décapé

L’opération suivante est le polissage

Le polissage a permis d'obtenir un beau brillant

L’électrolyse enfin permet de déposer la couche d’argent qui transformera ces objets en cuivre en objets précieux

Les coupes retrouvent l'aspect qu'on leur avait oublié