Réparation d’une sculpture en régule de Denis (Alias supposé de Marcel Bouraine)  » Danseuse aux boules » Fondeur Max le Verrier.

Le régule avant restauration

Avant restauration

Denis est la signature supposée de André Marcel Bouraine (1886-1948) . Il a travaillé pour plusieurs éditeurs dont Max le Verrier.

Signature de Denis

Signature de Denis , alias supposé de Marcel Bouraine

Hormis quelques éraflures la patine est assez bien conservée. La statuette est tombée et a cassé au niveau du pied.

Comme la plupart des productions de Max le Verrier elle est en régule.

Aspect de la cassure du pied

Aspect de la cassure

On voit les traces de collage . Ils sont éliminés et une soudure à l’étain est effectuée.

Détail après soudure

Aspect après soudure

La soudure est ensuite reprise à la lime et à l’abrasif.

rattrapage-soudure

Puis la patine est retouchée. Des retouches sont également réalisées sur les éraflures présentes à plusieurs endroits de la sculpture.

Détail du régule de Denis

Détail après réparation

Le régule de Denis après réparation

Après réparation

 

 

Réparation d’un zinc d’art (« régule ») de Anatole Jean Guillot.

Anatole ,Jean Guillot est un sculpteur, peintre et céramiste Français (1865-1911)

Il a travaillé plusieurs années pour la manufacture Sèvres.

Il a participé entre 1900 et 1904 à la restitution des trophées de balustrades du corps central des façades Nord et Sud du château de Versailles.

Ce « régule » porte sa signature et un des deux sujets est décapité.

Le régule avant réparation

Le régule de Anatole jean Guillot avant restauration

 

 

Signature de Guillot

La signature

Un cachet figure sur le socle à côté de la signature. « Fabrication Française- Paris – Made in France » est présent sur certains objets en zinc d’art. Son intitulé est un double euphémisme et son but est de donner une caution de qualité pour un objet en métal non noble et produit en grande quantité.

cachet "fabriqué en France"

Cachet « made in France »

La réparation est réalisée par soudure à l’étain

Le cou après soudure

Soudure du cou

Le rattrapage de la soudure

La soudure en cours de rattrapage

 

Après rattrapage complet une retouche de patine aux pigments est réalisée et la statue est cirée  .

Détail de la soudure du cou de la sculpture de Guillot

Détail de la soudure après rattrapage

Le régule de Guillot après restauration

Après restauration

 

 

 

 

 

Restauration d’un crucifix en bois polychrome et argent massif pour la confrerie Sainte Marie Madeleine à Bonifacio

Une extrémité en argent repoussé est manquante. Les deux autres sont en mauvais état. Elles ont été grossièrement restaurées. Elles m’ont été confiées pour restituer l’exemplaire et les fragments manquants.

l'ensemble avant restauration

Les deux extrémités avant restauration

 

Extremité en argent avant restauration

Détail avant restauration

Détail d'une ancienne soudure à l'étain

Ancienne soudure à l’étain

Détail du crucifix en argent

Autre détail d’un fragment à restaurer

Les soudures à l’étain doivent complètement être éliminées par voie thermique ( chalumeau ) , chimique et mécanique.

Elimination de la soudure

Elimination de la soudure en cours.

Un des deux exemplaires est entier. Il est donc restauré en premier afin de pouvoir exécuter un moulage et reproduire l’exemplaire et les fragments manquants .

Fontes en argent

Les tirages en argent

Ci dessus les fontes en argent réalisées d’après le moulage.

Les extrémités du crucifix après restauration

Les trois éléments après restauration.

Le crucifix de la confrerie après restauration

Le crucifix après restauration

crucifix-aprs-restauration-3

 

 

Réparation d’une sculpture en régule de Fayral :  » Lysis  » . Fondeur : Max le Verrier.

Cette sculpture en régule est signée Fayral. Son titre est « Lysis ». La fonderie/maison d’édition est Max le Verrier.

 

La sculpture en régule avant reparation

La sculpture avant restauration

Les deux mains sont cassées. La moitié de la main droite est manquante , l’autre main a été conservée mais il manque un doigt.

Cette pièce est revêtue d’une argenture vernie. Aux endroits où le vernis s’est usé l’argenture a oxydé (tâches noires) ailleurs le vernis a vieilli ce qui donne à l’argenture cette couleur jaunâtre. La patine du temps sera conservée.

En premier lieu il s’agit de restituer la partie de main manquante. Pour ce faire il faut en sculpter une  dans un morceau de cire dure de bijoutier .

création de l'élément manquant

Création de la main manquante en cire

La main en cire de bijouterie

La main en cire terminée

Cette pièce est réalisée légèrement plus grande afin de récupérer le retrait du métal lors du refroidissement. De plus un excès de métal au niveau de la cassure évitera de manquer de matière pour l’ajustage.

La main est ensuite moulée avec de l’élastomère puis du plomb coulé dans la cavité.

Le plomb est coulé dans le moule

Coulée du plomb

La main de la sculpture après démoulage

La main après démoulage

La main est ensuite coupée puis percée afin de l’assembler sur la sculpture par une petite tige métallique.

La pièce est percée

Perçage de la pièce rapportée

Assemblage de la pièce sur la sculpture de Fayral

Assemblage de la pièce rapportée sur la sculpture

Une soudure au chalumeau est ensuite réalisée

La main droite est soudée

Soudure de la main droite

Après soudure de l’autre main au niveau du poignée , du métal est apporté au fer à souder afin de recréer l’ébauche du doigt manquant.

Restitution du pouce gauche

Apport de métal pour recréer le pouce de la main gauche.

Les soudures sont ensuite minutieusement rectifiées pour dissimuler leur existence.

Puis l’argenture est refaite aux points de soudure par électrolyse sélective au tampon.

Rattrapage de l'argenture par électrolyse sélective

Argenture par électrolyse locale au tampon

La sculpture de Fayral terminée

La sculpture restaurée

 

 

 

 

 

 

 

Réparation d’un pommeau de canne de marche en argent massif ornementé.

Le pommeau de cette canne de marche est en argent massif ornementé et est très dégradé. Le client tient à l’objet et malgré un résultat qui ne sera peut être pas parfait il faut tout de même essayer de faire le maximum possible.

 

Le métal du pommeau très fin est déchiré et déformé. L’insistance du client me décide à effectuer cette réparation.

le pommeau de la canne est déchiré

Déchirure du pommeau

Ecrasement du pommeau

L’arrière du pommeau

La bague de jonction du pommeau avec le bois est également cassée.

Pour commencer il faut complètement vider le pommeau de la cire qui le remplit , cette cire qui ressemble à une cire à cacheter ou plus exactement au ciment coutellier qui sert également à remplir les couteaux en métal fourré sert à rigidifier le pommeau car la feuille d’argent est très mince. Pour éliminer la cire il faut chauffer le métal au chalumeau puis l’immerger dans un décapant qui éliminera les dernières traces de cire. Celle ci en effet empêcherait l’opération de soudage de se réaliser correctement.

La cire du pommeau est vidée

Elimination de la cire

Une fois le métal bien propre et avant de le souder, il faut redresser toutes les déformations. Ceci est réalisé à l’aide d’une tige de métal au bout arrondi. On courbe cette tige de façon à pouvoir accéder à l’intérieur de l’objet. Ensuite en exerçant une pression suffisante et en agissant par l’extérieur avec un marteau on redresse au mieux le métal en essayant de mettre les lèvres de la cassure bord à bord  ( Recingle ). La difficulté consiste à ne pas plus dégrader les ornementations.

Les soudures sont ensuite réalisées.

Le pommeau en argent est soudé

Soudure du pommeau

pommeau en argent après rectification de la soudure

Pommeau avant polissage

 

Après rectification des soudures, le pommeau est remonté sur la canne avec de la cire fondue.

Canne à pommeau d'argent ornementé

La canne après restauration

 

 

 

Restauration d’une sculpture de Pierre le Faguays dit Fayral: « Tourbillon » en régule . Soudure et retouche de patine.

Pierre le Faguays ( Dit Fayral ) est un sculpteur Français d’époque Art-Déco . Il est né à Rezé en 1892 et mort le 8 Septembre 1962 à Paris.

Il a travaillé avec plusieurs fondeurs dont Max le Verrier et la fonderie Susse.

La sculpture dont il est question a été réalisée par Max le Verrier. Elle est en régule ce qui explique son état.

Le ruban qui entoure la danseuse est cassé en plusieurs morceaux , il est en effet d’une grande fragilité.

 

 

La sculpture de Fayral avant réparation

La sculpture avant restauration

La difficulté consiste à ressouder le ruban en respectant la courbure d’origine. La réparation est faite au chalumeau avec une buse très petite  car  l’alliage est à base d’étain et de plomb et fond très vite .

Sodure de la sculpture de Fayral

Soudure du ruban

Une fois les soures terminées il faut rattraper les petites bavures inévitables à la lime et au papier abrasif.

La sculpture de Fayral après les soudures

La sculpture après les soudures

La dernière étape consiste à effectuer une retouche de patine .

La sculpture en régule de Fayral après restauration

La sculpture après restauration.

 

Réparation et dorure d’un calice et d’une patène en argent et laiton dorés.

 

La coupe et la patène de ce calice sont en vermeil (argent massif doré). le pied est en laiton doré.

Calice en argent avant restauration

Le calice et sa patène avant restauration

Fissure sur le calice en argent

Fissure sur le bord de la coupe

Le bord du calice est bosselé

Pliure sur le bord de la coupe

 

Le bord de la coupe est doucement redressé par martelage .

Les deux fissures sont brasées à l’argent avec précaution car le métal est très fin .

Brasage du calice en argent massif doré

Brasage du bord de la coupe

L’excès de soudure est supprimé à la lime puis par polissage.

Les fissures du calice sont soudées

Bord de la coupe après élimination des excès de soudure

Le pied du calice présente aussi quelques déformations et une fissure.

 

Le pied du calice est déformé

Déformation du pied du calice

 

aspect de la fissure du calice

Fissure sous le pied du calice

Le pied est d’abord redressé par martelage et les bords de la fissure sont rappochées

La fissure est réduite par martelage

Redressage des lèvres de la fissure

Après soudure du pied  du calice l’ensemble est doré.

L'écrin, la patène et le calice après dorure

L’ensemble après dorure

Le calice en argent doré

Le calice

 

 

 

 

Soudure d’un « régule » ( Zinc d’art ) « Alerte » . Restauration et retouche de patine.

Cette sculpture en zinc d’art présente comme cela est fréquent plusieurs cassures. Le métal est en effet très mince et cassant.

Sculpture en régule avant soudure et patine

La sculpture avant restauration

Les deux bras se sont désolidarisés.

Un des bras

Bras cassé

Pour renforcer la réparation des manchons sont confectionnés.

Régule avant soudure

Pose du premier manchon

Les soudures à l’étain sont ensuite réalisées.

Sodure des bras de la sculpture en régule

Soudure des bras

La soudure est ensuite rectifiée par limage et ponçage .

Ponçage de la soudure du bras en régule

Soudure en cours de rectification

La patine est ensuite recrée comme d’origine grâce aux pigments d’oxydes métalliques.

Retouche de la patine des bras de la statue en régule

Retouche de patine

La statue est ensuite entièrement cirée pour redonner un peu d’éclat et de profondeur à la patine.

La sttue en régule ( zinc d'art ) après réparation

La statue après restauration.

 

 

 

Restauration d’une sculpture en régule de Janle. »Bacchanale ». Réparation et patine. Fondeur Max le Verrier.

Ce régule du sculpteur Janle a bien souffert. Il a été déjà restauré au moins deux fois et repeint . Certaines cassures ont été ressoudées puis par la suite recollées. Son titre est  » Bacchanale » et fait partie des séries de danseuses de la maison d’édition Max le Verrier. Ce type d’objet est très prisé durant la période Art déco.

Sculpture de Janle avant réparation et patine

Etat initial de la sculpture

Signature du sculpteur Janle

Signature

La sculpture est cassée en plusieurs endroits .

Détail de la sculpture de Janle avant restauration

Détail de la cassure au niveau de la jambe

Le socle de la sculpture de Janle est cassé

Cassure au niveau de la terrasse

Une fois la peinture métallisée marron décapée  des soudures à l’étain sont réalisées au fer à souder. Suite au décapage j’ai retrouvé quelques traces de la patine verte d’origine .

Soudure à l'étain

Soudure au niveau de la jambe

Les soudures sont ensuite limées et poncées pour éliminer l’excédent et assurer la continuité des surfaces.

Terasse de la sculpture de Janlé

La terrasse après rectification de la soudure.

La sculpture après réparation est repatinée.

Vue de la sculpture après restauration

La sculpture après restauration

Détail de la réparation après la patine

Détail d’une des réparations

 

 

 

Argenture et réparation de deux encensoirs du XIXème siècle en laiton.

Ces deux encensoirs sont du XIXème siècle.Leur argenture est usée. Quelques réparations sont à prévoir.

Les encensoirs aavnt réparation et argenture

Les deux encensoirs avant restauration

Il faut fabriquer de nouveaux crochets de fixation des chaines ceux ci ont été déformés ou sommairement remplacés par des morceaux de fils métalliques dans le passé .

Les intérieurs sont fortement encrassés par les goudrons qu’il faut complètement dissoudre.

Le piedouche d’un des encensoirs est largement fissuré. Une soudure est nécessaire après redressage.

Le piedouche de l'encensoir avant réparation

Le piedouche avant restauration

Le piedouche de l'encensoir après réparation

Le piedouche après soudure et argenture

Après démontage et décapage de l’ancienne argenture les objets sont polis et réargentés.

Encensoir après argenture

Les encensoirs restaurés