Réparation d’une sculpture en régule de Denis (Alias supposé de Marcel Bouraine)  » Danseuse aux boules » Fondeur Max le Verrier.

Le régule avant restauration

Avant restauration

Denis est la signature supposée de André Marcel Bouraine (1886-1948) . Il a travaillé pour plusieurs éditeurs dont Max le Verrier.

Signature de Denis

Signature de Denis , alias supposé de Marcel Bouraine

Hormis quelques éraflures la patine est assez bien conservée. La statuette est tombée et a cassé au niveau du pied.

Comme la plupart des productions de Max le Verrier elle est en régule.

Aspect de la cassure du pied

Aspect de la cassure

On voit les traces de collage . Ils sont éliminés et une soudure à l’étain est effectuée.

Détail après soudure

Aspect après soudure

La soudure est ensuite reprise à la lime et à l’abrasif.

rattrapage-soudure

Puis la patine est retouchée. Des retouches sont également réalisées sur les éraflures présentes à plusieurs endroits de la sculpture.

Détail du régule de Denis

Détail après réparation

Le régule de Denis après réparation

Après réparation

 

 

Restauration d’une sculpture de Pierre le Faguays dit Fayral: « Tourbillon » en régule . Soudure et retouche de patine.

Pierre le Faguays ( Dit Fayral ) est un sculpteur Français d’époque Art-Déco . Il est né à Rezé en 1892 et mort le 8 Septembre 1962 à Paris.

Il a travaillé avec plusieurs fondeurs dont Max le Verrier et la fonderie Susse.

La sculpture dont il est question a été réalisée par Max le Verrier. Elle est en régule ce qui explique son état.

Le ruban qui entoure la danseuse est cassé en plusieurs morceaux , il est en effet d’une grande fragilité.

 

 

La sculpture de Fayral avant réparation

La sculpture avant restauration

La difficulté consiste à ressouder le ruban en respectant la courbure d’origine. La réparation est faite au chalumeau avec une buse très petite  car  l’alliage est à base d’étain et de plomb et fond très vite .

Sodure de la sculpture de Fayral

Soudure du ruban

Une fois les soures terminées il faut rattraper les petites bavures inévitables à la lime et au papier abrasif.

La sculpture de Fayral après les soudures

La sculpture après les soudures

La dernière étape consiste à effectuer une retouche de patine .

La sculpture en régule de Fayral après restauration

La sculpture après restauration.

 

Soudure d’un « régule » ( Zinc d’art ) « Alerte » . Restauration et retouche de patine.

Cette sculpture en zinc d’art présente comme cela est fréquent plusieurs cassures. Le métal est en effet très mince et cassant.

Sculpture en régule avant soudure et patine

La sculpture avant restauration

Les deux bras se sont désolidarisés.

Un des bras

Bras cassé

Pour renforcer la réparation des manchons sont confectionnés.

Régule avant soudure

Pose du premier manchon

Les soudures à l’étain sont ensuite réalisées.

Sodure des bras de la sculpture en régule

Soudure des bras

La soudure est ensuite rectifiée par limage et ponçage .

Ponçage de la soudure du bras en régule

Soudure en cours de rectification

La patine est ensuite recrée comme d’origine grâce aux pigments d’oxydes métalliques.

Retouche de la patine des bras de la statue en régule

Retouche de patine

La statue est ensuite entièrement cirée pour redonner un peu d’éclat et de profondeur à la patine.

La sttue en régule ( zinc d'art ) après réparation

La statue après restauration.

 

 

 

Restauration d’une sculpture en régule de Janle. »Bacchanale ». Réparation et patine. Fondeur Max le Verrier.

Ce régule du sculpteur Janle a bien souffert. Il a été déjà restauré au moins deux fois et repeint . Certaines cassures ont été ressoudées puis par la suite recollées. Son titre est  » Bacchanale » et fait partie des séries de danseuses de la maison d’édition Max le Verrier. Ce type d’objet est très prisé durant la période Art déco.

Sculpture de Janle avant réparation et patine

Etat initial de la sculpture

Signature du sculpteur Janle

Signature

La sculpture est cassée en plusieurs endroits .

Détail de la sculpture de Janle avant restauration

Détail de la cassure au niveau de la jambe

Le socle de la sculpture de Janle est cassé

Cassure au niveau de la terrasse

Une fois la peinture métallisée marron décapée  des soudures à l’étain sont réalisées au fer à souder. Suite au décapage j’ai retrouvé quelques traces de la patine verte d’origine .

Soudure à l'étain

Soudure au niveau de la jambe

Les soudures sont ensuite limées et poncées pour éliminer l’excédent et assurer la continuité des surfaces.

Terasse de la sculpture de Janlé

La terrasse après rectification de la soudure.

La sculpture après réparation est repatinée.

Vue de la sculpture après restauration

La sculpture après restauration

Détail de la réparation après la patine

Détail d’une des réparations

 

 

 

Eléments pour reconnaitre, identifier le régule et le différencier du zinc , des alliages d’étain et du zamac

L’article précédent Définition et composition du « régule » . Différence entre régule, zinc d’art et zamac. traitait de la composition de ces différents métaux. Dans la pratique courante on ne connait pas la nature chimique du métal , il est donc intéressant de connaitre les différents éléments permettant d’identifier un métal de couleur grise dans le domaine de l’objet d’antiquité.

J’utiliserais ci dessous les termes de « zinc d’art » pour désigner l’alliage de zinc  , « régule » pour désigner l’alliage étain-plomb-antimoine .

Le zamac n’étant pas présent pour des périodes antérieures à la seconde guerre mondiale ne sera pas systématiquement évoqué.

Aspect de la cassure

La présence d’une cassure donne des éléments précieux d’identification. Le grain de la cassure du régule est beaucoup plus fin et plus terne que celui du zinc d’art qui présente une cristallisation plus grosse , plus visible et plus brillante si la cassure est récente. Sur le zinc d’art la cassure est plus irrégulière.La cassure du zamac ressemble a celle du régule.

aspect du régule au niveau d'une cassure

Aspect de la cassure du régule

 

Cassure du simili bronze ou bronze composition

Aspect de la cassure d’un zinc d’art

Epaisseur:

En raison des caractéristiques physiques des deux alliages et des techniques de fabrication le zinc d’art est toujours  relativement peu épais .Le régule  est généralement plus massif. Des petits coups  sur l’objet permettent de  ressentir la finesse du métal. Un son mat sur le régule et un peu plus sonores sur le zinc d’art.

Dureté:

En grattant une partie peu visible (dessous) ou la tranche d’une cassure on peu avec un peu d’habitude facilement identifier le métal: si le contact est relativement mou il s’agit de régule. S’il est plus sec il s’agit de zinc d’art.

Présence de cloques

Dans le cas de la présence d’un revêtement métallique (cuivrage, argenture, dorure) et que celui ci est fortement cloqué il y a de grandes chances d’avoir affaire à un zinc d’art. L’adhérence sur le zinc est en effet assez problématique dans le temps. Le zamac peut également cloquer.

cloques sur du régule

Cloques d’un revêtement de dorure sur régule

Présence de trous aux extrémités

En raison des procédés de fabrication il y a souvent sur le zinc d’art des  trous en particulier sur le sommet des têtes de personnages. Ces trous sont génralement bouchés avec un mastic et ne sont pas toujours très visibles.

présence d'un trou sur un zinc d'art

Un trou sur un zinc d’art

Poids

Le poids ne renseigne pas toujours de façon satisfaisante sur la nature du métal . Il doit être comparé au volume de matière  qui est difficile à estimer car les objets sont souvent creux .  La solution serait de les immerger mais cela n’est généralement pas souhaitable en raison des difficultés de séchage et de la présence de revêtements fragiles. Le régule est plus dense que le zinc d’art et que le zamac.

Aspect du dessous de l’objet

Lorsque l’objet est moulé sur les deux faces il ne peut s’agir de zinc d’art. Le régule n’est pas systématiiquement moulé sur les deux faces. Le zamac est toujours moulé sur les deux faces. Sur les faces non visibles on trouve la présence de petits plots dus aux techniques de fabrication

Présence de marques imprimées dans le métal du type « déposé »

Ce type de marque est spécifique du régule. Il n’y en a jamais sur le zinc d’art

Couleur de l’oxydation

Le régule sans revêtement ou décapé par l’usure prend une coloration gris très foncé

Régule oxydé

Aspect du régule oxydé sur une jardinière de table

 Le zinc d’art oxyde de façon un peu plus claire et surtout assez souvent on note la présence de tâches ou de piqûres blanches pulvérulentes.

Aspect de l'oxydation du zinc d'art (ou simili bronze ou bronze composition)

Aspect de l’oxydation du zinc d’art avec présence de tâches blanches et de piqûres

Le zamac : son oxydation ressemble à celle du zinc d’art .

Nature de l’objet

La fonction de l’objet est importante également, en raison des caractéristiques physiques de ces alliages il existe des différences d’utilisation.

Le régule:   Plus cassant sur de grandes portées les objets sont de formes plus massives. On trouve de fines anses de petite grandeur mais pas de grandes branches de chandeliers par exemple. Les objets couramment rencontrés sont : jardinières de centre de table, cadres, boites, cendriers, petits sujets…Il est très peu utilisé en sculpture (sauf dans les années 30) ou alors pour de tous petits objets de type statuette religieuse ou souvenir.Les sculptures de sujets isolés ou de groupes sont généralement en zinc d’art (ou en bronze).

Le zinc d’art :  Plus raide que le régule il présente cependant souvent des cassures en particulier les bras ou doigts des statues, les branches de chandeliers. Ses utilisations les plus courantes sont les sculptures de plus ou moins grande taille, chandeliers, pendules. Il est dans quelques cas utilisé conjointement au bronze en particulier pour les pendules et chandeliers.

Le zamac: Utilisé pour des objets généralement de style plus moderne quoiqu’on trouve quelques objets de fabrication récente mais de style ancien.

Revêtement

En raison de leur couleur grise ces métaux sont toujours revetus soit d’une patine soit d’un revêtement metallique:

Le régule n’est quasiment jamais patiné aux oxydes il est généralement argenté directement et parfois cuivré puis doré. Dans ce dernier cas la dorure est généralement très mate et peut être confondue parfois avec une peinture dorée. Comme elle est de faible épaisseur on distingue souvent le cuivrage sous les usures.

Le zinc d’art est le plus souvent patiné aux oxydes dans des couleurs vertes à marron avec fréquemment l’utilisation de plusieurs coloris. Dans ce cas on a presque systématiquement affaire à un zinc d’art. La patine est réalisée de manière à imiter celle du bronze mais la difference est toujours visible.Le zinc d’art est aussi parfois cuivré ou laitonné puis patiné. Il peut être également cuivré puis doré pour son usage sur des pendules ,chandeliers ou petits objets décoratifs. Dans ce cas on note souvent la présence de cloques sous le revetement en raison d’un manque d’adhérence.

Le zamac: La plupart du temps argenté voire doré. Jamais patiné

 

Epoque

L’époque et le style de l’objet sont des élément d’identification non négligeables bien qu’insuffisants en eux même.

Le régule est utilisé début XXème pour des objets de style classique ou de petites sculptures art deco

Le zinc d’art est utilisé fin XIXème et début XXème jusqu’aux années 30 pour produire des objets ou sculptures de style classique et de style

Le zamac: Deuxième moitié XXème

Réactivité aux acides

Le régule ne réagit pas aux acides

Le zinc d’art réagit violemment

Soudabilité

Le régule se soude facilement au fer à souder

Le zinc d’art se soude à la lampe à souder ou au chalumeau à l’étain. L’opération nécessite un métal bien désoxydé et une certaine habitude.

Le zamac ne se soude ni au fer ni au chalumeau

 

Définition et composition du « régule » . Différence entre régule, zinc d’art et zamac.

Voir également : Eléments pour reconnaitre le régule et le distinguer du zinc d’art et du zamac

Etymologie:

Le régule d’après la définition actuelle du dictionnaire est un alliage de plomb étain et antimoine dont l’usage est technique (Alliages antifriction, exemple:coussinets de bielle) ou artistique (Objets décoratifs).

L’étymologie du mot   »petit roi » par opposition à « métal roi » provient des alchimistes qui l’utilisaient pour désigner les métaux obtenus lors de leurs tentatives pour transformer différents minerais en or en particulier l’antimoine auquel il était généralement associé.

A la fin du XIXème siècle le terme « régule » désigne par extension  les alliages antifriction à base de plomb , étain et antimoine. Ce terme désigne également dans le langage courant de la brocante et de l’antiquité depuis le milieu du XXème siècle le zinc moulé. Cette confusion est probablement due à ce qu’ils ont la même couleur grise. On trouve parfois aussi le terme de régule employé à tort pour le zamac (ou Zamak) qui est un alliage moderne de zinc et d’aluminium.

Le Zinc d’art:

 

Le zinc d’art moulé a été utilisé à la fin du XIXème et au début du XXème siècle pour des ouvrages produits toujours en grande quantité. Il a servi a démocratiser la sculpture dans toutes les couches de la société. Différents termes ont été utilisés pour chercher à masquer la pauvreté du matériau: zinc d’art, bronze composition, bronze imitation, simili bronze, fonte d’art.

La technique de moulage utilisée a permis cette industrialisation. Les moules étaient en bronze et pourvus d’axe permettant de les faire pivoter lors de la coulée. Le principe est en effet de déposer sur la paroi interne du moule une couche de métal , un peu comme la technique utilisée par les patissiers pour réaliser des oeufs de Pâques. L’utilisation de cette technique (fluidité du zinc allié au procédé de moulage) et la réalisation de grandes quantités pour chaque sculpture permettait de soigner particulièrement le modèle d’origine, ce qui explique la qualité de sculpture de ces zincs d’art .

Le zinc est  utilisé pour des sculptures ,des pendules, des chandeliers ou des vases. Il est la plupart du temps patiné aux oxydes ou /et aux terres . On le trouve également avec des revêtements métalliques réalisés par électrolyse (Cuivrage, argenture, dorure, laitonnage).

zinc d'art alliage

L’alliage de plomb-étain-antimoine:

Le régule dans sa définition officielle (alliage de plomb, étain et antimoine)  est utilisé au début du XXème siècle  . Des alliages d’étain sont également utilisés en poterie d’étain au XIXème pour de l’orfèvrerie de table argentée mais dans ce cas on parle de métal Anglais .Les alliages d’étain sont  nombreux , en témoignent les documents ci dessous Il sert généralement dans la fabrication d’objets décoratifs utilitaires (Jardinières de table, vases, boites, petits objets) En sculpture il est utilisé essentiellement durant la période 1930-1940 . Il est rarement patiné, généralement argenté ou doré.

alliage de regule de plomb

alliages etain plomb

differents alliagesdivers alliages plmon etainLe zamac Bien qu’il s’agisse  d’un alliage plus récent (après la deuxième guerre mondiale) mérite d’être cité car il est également un alliage de zinc (zinc-aluminium-magnesium-cuivre) et surtout est fréquemment confondu avec le zinc d’art bien que les objets concernés soient beaucoup plus récents.

 

 

Restauration d’un régule: « Bohémienne  » d’Emmanuel Villanis

Cette sculpture de bohémienne en régule de Villanis a subit une chute . Cela a eu pour effet de la fissurer en provoquant son inclinaison et son instabilité :

 

La bohémienne avant restauration

La sculpture de Villanis est fissurée et instable

 

Détail de fissure

Détail

Pliure du socle et légère fissure.

Pliure sur le socle

Emmanuel Villanis est né à Lille le 12 décembre 1858. Mort à Paris le 28 Août 1914.

Après des études en Italie, à Turin auprès de Odoardo Tabbachi il fait ses premières  expositions en Italie.

En 1885 il s’installe à Montmartre où il restera. Il est un des grands sculpteurs de l’époque Art Nouveau. Le titre est généralement sculpté sur le socle de l’oeuvre. Il a sculpté beaucoup de bustes féminins.

A exposé au salon des artistes Français, exposition universelle de Paris en 1889, exposition universelle de Chicage en 1892.

Titre de l’oeuvre avant restauration

On voit bien ci dessus la pliure et le départ d’une fissure. Ce métal est très fin et cassant. Il faut le redresser avc soin pour limiter la progression des fissures.

signature Villanis

La signature

redressage et soudure d'une fissure

Soudure d’une fissure sur la partie redressée

Ci dessus le métal a été redressé et une fissure a été rebouchée à la soudure étain. Il en sera fait de même sur les autres fissures. Les surfaces sont ensuite émerisées pour enlever l’excédent de soudure puis repatinées.

La sculpture retrouve ainsi sa stabilité et on ne perçoit pas les réparations.

La sculpture après restauration

Après restauration

détail

Détail après restauration 

autre détail
Le titre après restauration 

Autre face

 

Réparation d’une sculpture « La danseuse au cerceau » de Briand ( Editeur Max le Verrier)

Encore une  sculpture de l’Editeur Max le Verrier. Le sculpteur ici est Briand . 29 cm de haut, 17 cm de large.

Le matériau est du régule de plomb  . (Alliage plomb – étain – antimoine). Le cerceau est en laiton.

La cheville est cassée mais l’objet tient encore debout. Malgré une  tige métallique qui renforce d’origine la cheville l’alliage a cassé.

La danseuse au cerceau de Briand

Vue d'ensemble de la sculpture

Le client avait déjà décapé la cheville

Le client avait déjà décapé la cheville

Il faut dans un premier temps réduire la fissure par redressage. La tige intérieure n’a pas cassé.

Ensuite une soudure à l’étain  est réalisée au fer à souder en prenant soin de bien pénétrer en profondeur jusqu’au centre du métal.

Le cordon de soudure

Le cordon de soudure

La soudure est ensuite limée pour retrouver le modelé d’origine. La finition est réalisée au papier émeri.

La cheville retrouve son modelé d'origine.

La cheville retrouve son modelé d'origine.

Reste à réaliser la retouche de patine. La patine d’origine est une patine aux pigments de type peinture. Il faut réaliser une couleur de fond verte et ensuite appliquer par brossage une couleur marron . La difficulté est d’arriver à fondre cette retouche dans le décor existant pour qu’elle devienne invisible.

Détail

Détail

Vue d'ensemble

Vue d'ensemble

Réparation d’une sculpture en régule de Garcia : « Joie » (Danseuse aux cymbales).Max le Verrier éditeur

Un client m’a confié une sculpture signée Garcia et éditée par la maison Max Le Verrier. Il s’agit du modèle « Joie » qui représente une danseuse aux cymbales . Cette statue est en régule de plomb et posée sur un socle de marbre noir. Ce modèle a été produit en de nombreux exemplaires.

La cheville est cassée , en effet tout le poids de la statue et du socle font effort à cet endroit là.

Sculpture avant restauration

Sculpture avant restauration

La cassure est bien nette et le pied ne s'est pas détaché

La cassure est bien nette et le pied ne s'est pas détaché

Sur cette dernière photo on voit bien la cassure grise à grain très fin du régule de plomb.

Le pied est resté solidaire du reste du corps car une âme en bronze rigidifiait l’ensemble.

Aperçu du renfort de bronze dans la cheville

Aperçu du renfort de bronze dans la cheville

Il n’est pas possible d’extraire ce renfort. Un autre renfort en acier va donc être placé dans cette tige de bronze.

Après ébarbage des sections du bronze deux trous sont percés.

Les deux trous sont percés de part et d'autre sur le bronze

Les deux trous sont percés de part et d'autre sur le bronze

Une tige en acier est ensuite introduite.

Mise en place de la tige en acier

Mise en place de la tige en acier

Une soudure à l’étain est ensuite executée.

La soudure terminée.

La soudure terminée.

Il faut ensuite la limer .

Le limage en cours de finition

Le limage en cours de finition

Reste ensuite à recréer la patine à l’endroit de la réparation en utilisant des pigments et à remonter la statue sur son socle.

La cheville après la restauration.

La cheville après la restauration.

La sculpture de Garcia après restauration

La sculpture de Garcia après restauration

Restauration d’une sculpture en plomb de Fayral (fondeur: Max Le Verrier)

Voici un diaporama de la restauration d’une sculpture en régule de plomb art déco de Fayral, le fondeur est Max Le Verrier.

Une version pas à pas en photo se trouve sur le forum Metal-Connexion.fr, des explications écrites y figurent.