Réparation d’une sculpture en régule de Denis (Alias supposé de Marcel Bouraine)  » Danseuse aux boules » Fondeur Max le Verrier.

Le régule avant restauration

Avant restauration

Denis est la signature supposée de André Marcel Bouraine (1886-1948) . Il a travaillé pour plusieurs éditeurs dont Max le Verrier.

Signature de Denis

Signature de Denis , alias supposé de Marcel Bouraine

Hormis quelques éraflures la patine est assez bien conservée. La statuette est tombée et a cassé au niveau du pied.

Comme la plupart des productions de Max le Verrier elle est en régule.

Aspect de la cassure du pied

Aspect de la cassure

On voit les traces de collage . Ils sont éliminés et une soudure à l’étain est effectuée.

Détail après soudure

Aspect après soudure

La soudure est ensuite reprise à la lime et à l’abrasif.

rattrapage-soudure

Puis la patine est retouchée. Des retouches sont également réalisées sur les éraflures présentes à plusieurs endroits de la sculpture.

Détail du régule de Denis

Détail après réparation

Le régule de Denis après réparation

Après réparation

 

 

Réparation d’une sculpture en régule de Fayral :  » Lysis  » . Fondeur : Max le Verrier.

Cette sculpture en régule est signée Fayral. Son titre est « Lysis ». La fonderie/maison d’édition est Max le Verrier.

 

La sculpture en régule avant reparation

La sculpture avant restauration

Les deux mains sont cassées. La moitié de la main droite est manquante , l’autre main a été conservée mais il manque un doigt.

Cette pièce est revêtue d’une argenture vernie. Aux endroits où le vernis s’est usé l’argenture a oxydé (tâches noires) ailleurs le vernis a vieilli ce qui donne à l’argenture cette couleur jaunâtre. La patine du temps sera conservée.

En premier lieu il s’agit de restituer la partie de main manquante. Pour ce faire il faut en sculpter une  dans un morceau de cire dure de bijoutier .

création de l'élément manquant

Création de la main manquante en cire

La main en cire de bijouterie

La main en cire terminée

Cette pièce est réalisée légèrement plus grande afin de récupérer le retrait du métal lors du refroidissement. De plus un excès de métal au niveau de la cassure évitera de manquer de matière pour l’ajustage.

La main est ensuite moulée avec de l’élastomère puis du plomb coulé dans la cavité.

Le plomb est coulé dans le moule

Coulée du plomb

La main de la sculpture après démoulage

La main après démoulage

La main est ensuite coupée puis percée afin de l’assembler sur la sculpture par une petite tige métallique.

La pièce est percée

Perçage de la pièce rapportée

Assemblage de la pièce sur la sculpture de Fayral

Assemblage de la pièce rapportée sur la sculpture

Une soudure au chalumeau est ensuite réalisée

La main droite est soudée

Soudure de la main droite

Après soudure de l’autre main au niveau du poignée , du métal est apporté au fer à souder afin de recréer l’ébauche du doigt manquant.

Restitution du pouce gauche

Apport de métal pour recréer le pouce de la main gauche.

Les soudures sont ensuite minutieusement rectifiées pour dissimuler leur existence.

Puis l’argenture est refaite aux points de soudure par électrolyse sélective au tampon.

Rattrapage de l'argenture par électrolyse sélective

Argenture par électrolyse locale au tampon

La sculpture de Fayral terminée

La sculpture restaurée

 

 

 

 

 

 

 

Restauration d’une sculpture de Pierre le Faguays dit Fayral: « Tourbillon » en régule . Soudure et retouche de patine.

Pierre le Faguays ( Dit Fayral ) est un sculpteur Français d’époque Art-Déco . Il est né à Rezé en 1892 et mort le 8 Septembre 1962 à Paris.

Il a travaillé avec plusieurs fondeurs dont Max le Verrier et la fonderie Susse.

La sculpture dont il est question a été réalisée par Max le Verrier. Elle est en régule ce qui explique son état.

Le ruban qui entoure la danseuse est cassé en plusieurs morceaux , il est en effet d’une grande fragilité.

 

 

La sculpture de Fayral avant réparation

La sculpture avant restauration

La difficulté consiste à ressouder le ruban en respectant la courbure d’origine. La réparation est faite au chalumeau avec une buse très petite  car  l’alliage est à base d’étain et de plomb et fond très vite .

Sodure de la sculpture de Fayral

Soudure du ruban

Une fois les soures terminées il faut rattraper les petites bavures inévitables à la lime et au papier abrasif.

La sculpture de Fayral après les soudures

La sculpture après les soudures

La dernière étape consiste à effectuer une retouche de patine .

La sculpture en régule de Fayral après restauration

La sculpture après restauration.

 

Restauration d’une sculpture en régule de Janle. »Bacchanale ». Réparation et patine. Fondeur Max le Verrier.

Ce régule du sculpteur Janle a bien souffert. Il a été déjà restauré au moins deux fois et repeint . Certaines cassures ont été ressoudées puis par la suite recollées. Son titre est  » Bacchanale » et fait partie des séries de danseuses de la maison d’édition Max le Verrier. Ce type d’objet est très prisé durant la période Art déco.

Sculpture de Janle avant réparation et patine

Etat initial de la sculpture

Signature du sculpteur Janle

Signature

La sculpture est cassée en plusieurs endroits .

Détail de la sculpture de Janle avant restauration

Détail de la cassure au niveau de la jambe

Le socle de la sculpture de Janle est cassé

Cassure au niveau de la terrasse

Une fois la peinture métallisée marron décapée  des soudures à l’étain sont réalisées au fer à souder. Suite au décapage j’ai retrouvé quelques traces de la patine verte d’origine .

Soudure à l'étain

Soudure au niveau de la jambe

Les soudures sont ensuite limées et poncées pour éliminer l’excédent et assurer la continuité des surfaces.

Terasse de la sculpture de Janlé

La terrasse après rectification de la soudure.

La sculpture après réparation est repatinée.

Vue de la sculpture après restauration

La sculpture après restauration

Détail de la réparation après la patine

Détail d’une des réparations

 

 

 

Réparation d’une sculpture « La danseuse au cerceau » de Briand ( Editeur Max le Verrier)

Encore une  sculpture de l’Editeur Max le Verrier. Le sculpteur ici est Briand . 29 cm de haut, 17 cm de large.

Le matériau est du régule de plomb  . (Alliage plomb – étain – antimoine). Le cerceau est en laiton.

La cheville est cassée mais l’objet tient encore debout. Malgré une  tige métallique qui renforce d’origine la cheville l’alliage a cassé.

La danseuse au cerceau de Briand

Vue d'ensemble de la sculpture

Le client avait déjà décapé la cheville

Le client avait déjà décapé la cheville

Il faut dans un premier temps réduire la fissure par redressage. La tige intérieure n’a pas cassé.

Ensuite une soudure à l’étain  est réalisée au fer à souder en prenant soin de bien pénétrer en profondeur jusqu’au centre du métal.

Le cordon de soudure

Le cordon de soudure

La soudure est ensuite limée pour retrouver le modelé d’origine. La finition est réalisée au papier émeri.

La cheville retrouve son modelé d'origine.

La cheville retrouve son modelé d'origine.

Reste à réaliser la retouche de patine. La patine d’origine est une patine aux pigments de type peinture. Il faut réaliser une couleur de fond verte et ensuite appliquer par brossage une couleur marron . La difficulté est d’arriver à fondre cette retouche dans le décor existant pour qu’elle devienne invisible.

Détail

Détail

Vue d'ensemble

Vue d'ensemble

Réparation d’une sculpture en régule de Garcia : « Joie » (Danseuse aux cymbales).Max le Verrier éditeur

Un client m’a confié une sculpture signée Garcia et éditée par la maison Max Le Verrier. Il s’agit du modèle « Joie » qui représente une danseuse aux cymbales . Cette statue est en régule de plomb et posée sur un socle de marbre noir. Ce modèle a été produit en de nombreux exemplaires.

La cheville est cassée , en effet tout le poids de la statue et du socle font effort à cet endroit là.

Sculpture avant restauration

Sculpture avant restauration

La cassure est bien nette et le pied ne s'est pas détaché

La cassure est bien nette et le pied ne s'est pas détaché

Sur cette dernière photo on voit bien la cassure grise à grain très fin du régule de plomb.

Le pied est resté solidaire du reste du corps car une âme en bronze rigidifiait l’ensemble.

Aperçu du renfort de bronze dans la cheville

Aperçu du renfort de bronze dans la cheville

Il n’est pas possible d’extraire ce renfort. Un autre renfort en acier va donc être placé dans cette tige de bronze.

Après ébarbage des sections du bronze deux trous sont percés.

Les deux trous sont percés de part et d'autre sur le bronze

Les deux trous sont percés de part et d'autre sur le bronze

Une tige en acier est ensuite introduite.

Mise en place de la tige en acier

Mise en place de la tige en acier

Une soudure à l’étain est ensuite executée.

La soudure terminée.

La soudure terminée.

Il faut ensuite la limer .

Le limage en cours de finition

Le limage en cours de finition

Reste ensuite à recréer la patine à l’endroit de la réparation en utilisant des pigments et à remonter la statue sur son socle.

La cheville après la restauration.

La cheville après la restauration.

La sculpture de Garcia après restauration

La sculpture de Garcia après restauration