Les chenets ont pour fonction de stabiliser les bûches dans une cheminée. Ici ce n’est pas le cas , les barres en acier sur la face arrière et qui servent de support sont absentes. Le terme de « barre de foyer » est donc plus juste.
Les objets de cette époque sont rarement dorés. Ceci était réservé aux articles de grande qualité. Ici on a affaire à un objet de belle dimension mais dont l’assemblage et la qualité de fabrication sont moyens. Il s’agissait d’objets produits en assez grande quantité et la plupart du temps ils etaient vernis . Le principe du vernis or est d’utiliser un vernis teinté en orange qui appliqué sur un métal bien décapé rapproche sa couleur de la couleur de l’or. Si le métal est effectivement bien jaune , ce qui dépend de la nature exacte de l’alliage, le résultat peut être assez convaincant .
Après un démontage complet le métal est décapé aux acides puis certaines surfaces sont polies mécaniquement ou au brunissoir . D’autres sont laissées mates. Après un dégraissage les différents éléments sont vernis au pistolet. Puis remontés.
Au XIXème siècle le vernis était appliqué au pinceau en poils de putois ou avec des tampons de coton ou de chiffon suivant le relief des surfaces. Lorsqu’il s’agissait de pinceaux , pour les surfaces ornementées, l’opérateur utilisait également un blaireau afin de « décharger » les creux où le vernis s’accumulait. Le blaireau était tenu par la même main que le pinceau, dans la paume fermée afin de limiter au maximum l’intervalle d’utilisation des deux outils.On aperçoit d’ailleurs le blaireau sur la gravure ci dessous.